Mis en œuvre depuis le 1er mai 2021, le projet « Promotion de l’accès des filles à un Système Éducatif et de Formation Professionnelle de qualité (PROMESSE-FP) » est porté par le consortium d’ONG (Solidar Suisse- Educo – Aflatoun). Financé par l’ambassade du Royaume des Pays Bas au Burkina Faso, le projet a pour objectif principal d’améliorer l’accès des filles et des femmes des régions d’intervention à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité et à des revenus décents.
Le présent rapport fait le point de l’évolution de la mise en œuvre du projet au 31 décembre 2022. Année décisive dans la mise en œuvre du projet, 2022 devait permettre de rattraper le retard de démarrage qu’a connu le projet en 2021 tout en mettant en œuvre le plan d’action 2022. Les éléments de contexte de l’année 2022 se sont révélés très contraignants pour le projet :
– La politique du pays a connu une perturbation importante avec l’avènement de deux coups d’états militaires (le premier le 24 janvier et le second le 30 septembre) qui ont entrainé la rupture de l’ordre constitutionnel normal et la mise en place d’un régime de transition dirigé par l’armée.
– Les changements de régime par la voie des armes ont conduit certains partenaires du pays à adopter une position de réserve sur leurs actions de développement   dans le pays. C’est le cas du ministère des affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas avec le non-déblocage à date (avril 2022) du financement du projet PROMESSE-FP pour l’année 2022. Le déboursement était fait en décembre 2022.
– La situation sécuritaire est restée préoccupante dans le pays et singulièrement dans les régions d’intervention du projet (Nord, Centre Nord, Est et Sahel). Au 31 décembre 2022, la situation avait contraint 1 882 391 personnes2 à se déplacer à travers le pays soit une augmentation de 19,14% par rapport aux  données du 31 décembre 2021. Les régions d’intervention du projet viennent toujours en tête en termes de nombre de PDI soit 26,4% pour le Sahel, 25,2% pour le Centre Nord, 13,3% pour le Nord et 10,9% pour la région de l’Est.
Malgré ce contexte sécuritaire, politique et financier difficile, les membres du consortium, souvent sur fonds propres ont assuré la continuité de la mise en œuvre des activités du projet sur le terrain avec des résultats importants.

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